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Sommaire


Le projet du yoga
Que peut-on attendre du yoga ?
Comment ça marche ?
La séance de yoga
La posture de yoga
Les appuis
La respiration
La relaxation : le yoga-nidra
Cours individuels, cours collectifs, ateliers
Les origines du yoga et le yoga aujourd'hui en Occident

Le projet du yoga

Respecter les bases du yoga est essentiel, adapter l’enseignement à notre culture et à notre mode de vie aujourd’hui en Occident est indispensable aussi. Il s'agit de ne pas dénaturer ses fondements et de prendre en compte nos habitudes et caractéristiques.

Au cours de sa longue histoire, le yoga s’est ramifié, comme une famille, plusieurs grands maîtres sont connus et réputés. Aujourd’hui, en Occident, presque tout le monde pratique et enseigne un yoga qui prend comme point de départ les « postures », la respiration, la concentration, la relaxation, etc.

Ce qui diffère, c’est la façon d’enseigner, cette diversité permet à chacun de trouver la meilleure approche.

L’objectif du yoga est d’éliminer ce qui fait obstacle à notre épanouissement et à notre développement. Il s’agit d’apprendre à lâcher (le fameux « lâcher prise ») ce à quoi on tient mais qui nous est défavorable : habitudes physiques, relationnelles, mentales, … et de trouver des pratiques respectueuses, bénéfiques et adaptées à nos besoins et aux circonstances, deux paramètres qui changent régulièrement.

Cela suppose de regarder ses habitudes et, si besoin, d'en modifier le schéma : par exemple mobiliser différemment son dos pour le ménager parce qu’à l’évidence tel geste ne lui convient pas, s’y prendre autrement dans une relation pour éviter le conflit systématique. Le yoga est ainsi parfois défini comme « l’habileté dans l’action ».

La finalité est de devenir un être humain en pleine possession de tous ses moyens, moyens intellectuels, corporels, énergétiques, relationnels, éthiques, et conscient aussi de ses limites.

Que peut-on attendre du yoga ?

le bien-être : c’est le premier effet vécu dû à l’élimination des tensions qui minent le corps et l’esprit et « pompent » littéralement l’énergie. Le bien-être est le signe de l’harmonie retrouvée, non seulement c’est agréable, mais vraiment « bon signe ».

– un entretien du corps accessible à tous, respectueux des particularités personnelles (santé, morphologie, etc.), pour assouplir, étirer, tonifier, développer, coordonner, équilibrer, être bien dans son enveloppe corporelle

apprendre à mobiliser son corps sans « tirer sur la corde » : bien placer son dos, mouvoir ses bras sans s’user l’épaule, s’adapter à des circonstances particulières dues à des étapes de vie, etc.

améliorer sa respiration et ses capacités d’adaptation ; apprendre à s’en servir pour se recentrer, s’apaiser, se stimuler

retrouver son énergie et mieux l’utiliser quel que soit son âge

se concentrer plus facilement, avec moins d’efforts, entretenir sa mémoire, garder souplesse et adaptabilité mentale

Au delà, le yoga, c’est (re)trouver une bonne relation avec soi et avec autrui, disponibilité  et adaptation, accroître sa possibilité d’ »autogestion », cultiver sérénité, clarté mentale, créativité, vivre plus et mieux.

Ceci ne se réalise pas tout seul, c’est le résultat d’une pratique régulière, le fruit d’un engagement que chacun dose selon son souhait. Pratiquer et comprendre ce que l’on fait, être persévérant, faire le point de temps en temps, chercher à progresser en sécurité, respecter les étapes, sans oublier que le temps de yoga est aussi un temps de plaisir !

Comment ça marche ?

Nous savons l’influence corps-mental (dans les deux sens). Puisque l’état mental influe sur le corps, et que le corps est plus appréhendable que l’esprit, le yoga privilégie la méthode concrète qui consiste à partir du corps (et de la respiration) pour désencombrer la tête.

Le yoga implique l’ensemble de la personne : corps, respiration, mental ; rassemblé et posé sur l’instant présent, les tensions dues à la fatigue, aux conditions de vie, à l’habitude d’être mentalement dans le passé et/ou dans le futur, et de « faire plusieurs choses à la fois », s’effacent et font place à la détente et au plaisir d'« être là » et seulement là.

Cette disponibilité et cette énergie récupérées nous ramènent à notre équilibre, dans notre « assiette » ; notre vision est en modifiée. Chacun a fait cette expérience de reconsidérer une question après un temps de recul, de détente, de repos. Il s’agit avec le yoga de systématiser et d’intégrer cette manière d’être.

Pour le yoga, il n’y a rien à ajouter à l’être humain. Il s’agit de retirer ce qui « coupe le souffle », contracte les articulations, « serre » l’estomac, « prend la tête », etc. Cela ôté, l’énergie circule à nouveau, nous avons accès à nos ressources et capacités.

La séance de yoga

Ce un moment privilégié où chacun se ressource et se recentre sur l’essentiel rend plus disponible, efface les tensions et la fatigue. Il y a pause de sa vie professionnelle, familiale, sociale et acquisition de nouvelles habiletés dans la manière d’agir.

Alternance de postures complémentaires, en mouvement et immobiles, toujours associées à la respiration, et à la relaxation, la séance de yoga est un temps de présence attentive et bienveillante vis-à-vis de soi.

Dans le texte de référence du yoga, les yoga-sutra, la posture est décrite comme « ferme et agréable »,  combinant vigilance et détente. C’est l’association de ces deux qualités, souvent opposées dans la vie quotidienne, qui procure équilibre et harmonie, ressenti de bien-être et être « dans son assiette » à la fin d’une séance de yoga.

La posture de yoga

– L’attention dirigée vers l’intérieur de soi permet aux sens de recueillir les informations qui passent inaperçues dans le tourbillon de la vie quotidienne.
– Le corps apprend ainsi à s’installer et à se mouvoir de façon précise et respectueuse de ses particularités.
– La respiration est harmonisée avec le rythme profond de la personne.
– Le mental (fonctions cognitives et affectives) est apaisé, rassemblé, et par conséquence, plus clair.

Une nouvelle qualité de présence à soi et à l’instant – la conscience d'« être là » au lieu d’être en mode pilotage automatique et sautant d’une pensée à l’autre – transforme la qualité de vie.

Cette expérience concrète concerne la globalité de la personne, amène des changements dans la relation à soi, à autrui, à son environnement : bienveillance, authenticité, juste effort, relâchement des tensions inutiles – une nouvelle façon de voir et d’agir.

Le mot sanscrit asana se traduit par posture, attitude,  sa racine as- a donné assise, assiette. L’expression « être bien dans son assiette » traduit bien la démarche en yoga.

Une posture n’est pas une forme extérieure figée et semblable pour tous, c’est une attitude respectueuse et bienveillante adaptée à chacun, c’est mettre en harmonie dans une relation vivante les différentes facettes de notre être : corps, respiration et énergie, mental, conscience.

Les appuis

La stabilité est assurée par nos appuis sur le sol, sur une chaise, etc. : nous avons, plus que jamais, besoin d’appuis et de repères internes.

A défaut d’appuis sécurisants, le corps se crispe pour se tenir et conserver son équilibre.  Pour bouger, une partie du corps doit se figer, la respiration est aussi suspendue. Ces tensions sont préjudiciables à l’appareil musculo-squelettique. Le système nerveux fait le lien corps-mental et la tension est générale.

Dans la pratique du yoga, installer ses appuis est un préalable indispensable avant tout prise de posture. Les appuis modifient la façon dont le corps se tient et bouge : ce ne sont plus les muscles du mouvement qui doivent tenir le corps en permanence alors qu’ils sont fait pour un geste limité dans le temps, mais les muscles de maintien du squelette qui retrouvent leurs rôles de structure.

Trouver ses appuis c’est découvrir une détente globale et une nouvelle tonicité, une sensation de stabilité, de confort, d’assurance et de fluidité et de liberté dans le mouvement (gain en souplesse pour certains gestes, redressement du dos, etc.).

« Etre fermement établi dans un espace heureux », la belle définition de Gérard Blitz s’apprend sur le tapis de yoga ; la pratique des postures modifie notre attitude-posture dans la vie quotidienne.

Une fois « fermement établi » grâce aux appuis, le diaphragme, qui était contracté en se substituant aux appuis, se dénoue et l’espace se libère pour respirer au sens propre comme au sens figuré.

La respiration

Au carrefour du corporel, de l’énergétique et du mental, la respiration reflète l’état de la personne : plein d’énergie, fatigué, heureux, apaisé, amoureux, en colère, inquiet, en pleine digestion d’un repas copieux – tout l’influence.

Le diaphragme, muscle principal de la respiration, n’est pas un muscle volontaire et ne se ressent pas directement. On a une bonne idée de son état de détente ou de tension par des indices : sensation de nœud au centre du corps, respiration courte, se situant uniquement dans le haut du tronc ou dans le bas, raideur de certains mouvements, dos contracté, ….

Si, en Occident, par respirer on entend  surtout inspirer, en yoga on accorde une grande importance à l’expiration, parce que notre difficulté est surtout de lâcher prise (même si pour certains il est nécessaire d’apprendre à prendre aussi). La pédagogie du yoga est d’éliminer ce qui fait obstacle à l’épanouissement afin d’ouvrir l’accès  à ses ressources.

L’expiration détend, allègue, élimine, et rend disponible pour l’inspiration qui se fait alors presque toute seule.

Faire des techniques complexes de respiration à partir de tensions, ce serait ajouter des tensions à celles déjà existantes, ajouter des pressions sur les organes, et faire fausse route pédagogiquement.

Respirer en yoga, c’est se rendre disponible, cultiver, comme pour les postures, l’heureuse association de fermeté et de détente. C’est aussi approcher la circulation de l’énergie, retrouver un lien vivant et intime avec soi, un support pour la concentration et la méditation.

La relaxation – le yoga-nidra

Si la détente est spontanée, la relaxation est un exercice fait dans l’intention de mettre toutes les fonctions au ralenti en gardant la conscience bien éveillée.

Ce sont des conditions que l’on trouve rarement réunies dans la vie quotidienne : on passe de l’activité pendant laquelle le mental « sautille » et zappe au prix de tensions mentales couteuses en énergie au sommeil, pendant lequel l’activité physique et mentale reste effective, mais non maitrisable.

Etre « là » avec le corps au repos et l’esprit apaisé, procure une grande récupération physique, nerveuse, mentale, un rééquilibrage énergétique source d’un profond bien-être.

Au-delà de ses effets immédiats, la relaxation, comme toute pratique de yoga, enseigne le recul, la concentration, l’écoute de soi et mène à la méditation.

Débutant, il se peut qu’on s’endorme ou qu’on s’impatiente, en yoga on ne cherche pas à « bien faire », mais à faire au mieux chaque fois, dans un équilibre entre progrès et lâcher prise.

Cours collectifs, cours individuels, ateliers

Le cours collectif est le plus connu en Occident, mais la tradition en Inde était une transmission en individuel.

Le cours collectif pour : une pratique régulière, en étant intégré dans un petit groupe ;

– entretenir corps et respiration ;
– se détendre profondément ;
– avoir un vrai « temps pour soi », se poser et faire une pause.

Le cours individuel pour :

– bénéficier d’une pratique personnalisée répondant à votre demande, à vos caractéristiques, et à votre rythme ;
– aller plus loin avec le yoga, accompagner votre réflexion, aider à vivre des moments particuliers de la vie (grossesse, santé, difficultés, etc.) ;
– acquérir de l’autonomie.

Les ateliers pour :

– approfondir un sujet et en retirer des éléments pour la vie quotidienne

Ils se déroulent sur des journées (ou demi-journées) sur un thème précis (le stress ; la respiration, etc.). Au cours de la journée alternent des temps de théorie et d’échange avec des pratiques reliées au thème.

Les origines du yoga et le yoga aujourd'hui en Occident

Le yoga est né en Inde, très vraisemblablement bien avant notre ère. Jusqu’à une époque récente, les Indiens n’avaient  l’habitude ni de dater ni d’identifier des auteurs. Néanmoins, un texte très ancien (IIe siècle avant notre ère), les yoga-sutra, s’est transmis de génération en génération grâce à la tradition orale et à l’enseignement très codifié.

Ce texte est un « fil conducteur », composé d’aphorismes (180 divisés en quatre chapitres). Y est décrite une connaissance fine et profonde de l’être humain, de ses bonheurs et de ses malheurs. Nous y trouvons aussi la base pédagogique pour transmettre cet enseignement. C’est un support dense et précieux, qui demande le concours d’un professeur pour le comprendre, car il y a risque de contre-sens.

Théorie et pratique sont intimement liées dans le yoga : pratique physique, connaissance, réflexion. La compréhension se fait dans l’alternance et dans le lien entre connaissance, réflexion et concrétisation. Nous savons que  le corps comme le mental sont aussi importants l’un que l’autre : le yoga les prend en compte au même titre.

Le yoga a traversé les siècles et s’est diffusé en Occident principalement dans la dernière partie du XXe siècle.